Saison 3 : AMAP, ton univers impitoyable
Shoppeuse d’AMAP
Précédemment dans ”les feux de l’AMAP” Saison 2
“J’suis verte” ne parvient pas à trouver chaussure à son pied,
en amour comme en AMAP, encore moins quand elle combine les deux.
Y parviendra-t-elle dans cette nouvelle saison ?
AMAP n°4 : faisons ça entre filles
Je profite d’une nouvelle rupture am(ap)oureuse pour prendre un nouveau départ dans une 4ème AMAP, de plus en plus parfaite :
- labellisée bio √
- pas archi dans mon quartier mais pas trop loin (l’arrondissement voisin) √
- contrats de 6 mois seulement = plus réaliste pour une shoppeuse d’AMAP √
- « vrais” demi-paniers pour une seule personne, c’est-à-dire adaptés en quantité et diversité (pour ne pas se taper 4 chous seule dans la même semaine comme avec l’AMAP n°1) √
- toujours dans les mêmes prix : 16€ les 5 kg √
- Une bonne copine comme “co-panier”, moins risqué qu’avec ces messieurs √
- un contrat-oeufs éthiques où qu’on tue pas les poussins, par multiples de 3 √
Après quelques essais de meringue ratés et jaunes crus austères dans la soupe, j’ai fini par revendre ou donner mes oeufs.
AMAP n°4 bis : quand rhubarbe rime avec barbe
Pendant ce premier contrat de 6 mois, je rencontre un barbu, plutôt adepte du gratin de pâtes que du curry de légumes, à la base.
Je déploie tout mon attirail culinaire végétal. Les premières fois, il engloutit une baguette de pain à la vue du dîner de légumes que j’ai préparé, de peur d’avoir faim. Plus tard, il me confiera avoir essuyé quelques difficultés digestives peu avouables en début d’histoire. Il est malgré tout rapidement conquis par les légumes de l’AMAP, et décide de s’y engager avec moi.
Ou comment l’amour peut sauver la planète.
A la fin de la saison, je ne renouvelle pas car je déménage au vert. Je recherche une nouvelle AMAP. La plus proche est à 6km. A vélo. Monsieur Patate est pas chaud.
Alors je cherche un maraîcher bio dans le coin, et là, je tombe sur celui qui approvisionnait mon AMAP n°3 à Paris ! J’avais 1,8km à pédaler pour aller chercher ses légumes.
Là, je suis à 18km de l’exploitation. Toujours à vélo.
Ses légumes sont donc plus près de moi, mais moins accessibles.
Quant au magasin bio du village, il s’approvisionne… à Rungis.
Conclusion : je mange des légumes moins locaux en m’étant éloignée de Paris.
Les boules.
La solution : faire un potager.
Vous croyez que ça abîme le vernis à ongles ?
Comment préserver son vernis à ongles ? :
– ne pas en mettre
– laisser M. Patate faire le potager
– Faire pousser des légumes en aquaponie
– demander à ta mairie s’ils ne veulent pas favoriser l’implantation d’un maraicher bio dans ton coin
Bisettes